Le chat qui...
En version originale, cette série de romans s'intitule "The cat who". Et bien chers lecteurs, je peux vous assurer que le chat en question est aussi excentrique et efficace que le Docteur (Who) !
Blague à part, c'est une des lectures que Mamie Chat a adoré...
J'ai donc découvert dans sa bibliothèque cette série de polars où les chats ont un rôle particulier. Je suis retombée dedans récemment, et j'apprécie toujours autant les personnages, les intrigues (parfois bien tordues !) sans pour autant retrouver facilement qui est l'assassin !
La série Le chat qui... de Mrs Lillian Jackson Braun est éditée en France chez 10/18, dans la collection Grands Détectives, avec initialement, des peintures de Louis Wain en première de couverture.
Sans avoir (encore) essayé la version originale, j'imagine sans peine que la traduction respecte admirablement les tournures de phrases soutenues voire quelque peu désuètes de l'auteur, qui avait déjà un certain âge (pour ne pas dire un age certain) au moment de l'écriture de ces romans. Mrs Jackson Braun était à n'en point douter une femme attachée au vocabulaire des années d'après guerre, mais pas seulement !
Elle a su rassembler une documentation historique précise pour planter le décor de ses romans, émaillé çà et là de souvenirs personnels.
Son intérêt pour les meubles anciens et les antiquités transparait fréquemment, de même pour ses connaissances en architecture, décoration et stylisme, ainsi qu'en littérature, et en art culinaire !
Sans parler bien entendu, de la qualité de la description des métiers qu'exercent les différents personnages... en piochant dans ce qu'elle connaissait le mieux, ce qui explique la part importante du journalisme dans ses romans, étant donné qu'elle écrivit poèmes, chroniques et critiques culinaires pour plusieurs journaux américains.
En effet, y a-t-il plus efficace pour être mêlé à ce qui ne vous regarde pas qu'une curiosité aiguisée par déformation professionnelle ?
Je ne vous surprends pas si je vous annonce que James Mackintosh Qwilleran (attention lien avec spoilers), le héros humain de cette série, est un journaliste réputé dans les Pays d'en Bas, et connu pour son livre sur la criminalité...
C'est un homme dans la force de l'âge avec un moustache poivre et sel qui fait sa célébrité dans les Clubs de presse et parmi ses lecteurs, puisque sa photo apparait en haut de ses chroniques...
Chacun des différents tomes raconte une de ses enquêtes portant sur un ou plusieurs meurtres.
C'est au cours des tous premiers tomes qu'il rencontre et adopte ses alliés chatesques : Koko et Yom-Yom, deux siamois. Si la dernière est une femelle calme et affectueuse, le premier est doué d'un sixième sens qui lui permet de contribuer aux enquêtes de son maitre.
Autrement dit, chaque nouvelle lubie du chat est donc liée à une tentative de communication avec cet humain qui a décidément bien des soucis de réception !
Avis aux intéressé(e)s, vous trouverez ici les références de la trentaine de romans et nouvelles du Chat qui...
Blague à part, c'est une des lectures que Mamie Chat a adoré...
J'ai donc découvert dans sa bibliothèque cette série de polars où les chats ont un rôle particulier. Je suis retombée dedans récemment, et j'apprécie toujours autant les personnages, les intrigues (parfois bien tordues !) sans pour autant retrouver facilement qui est l'assassin !
La série Le chat qui... de Mrs Lillian Jackson Braun est éditée en France chez 10/18, dans la collection Grands Détectives, avec initialement, des peintures de Louis Wain en première de couverture.
Sans avoir (encore) essayé la version originale, j'imagine sans peine que la traduction respecte admirablement les tournures de phrases soutenues voire quelque peu désuètes de l'auteur, qui avait déjà un certain âge (pour ne pas dire un age certain) au moment de l'écriture de ces romans. Mrs Jackson Braun était à n'en point douter une femme attachée au vocabulaire des années d'après guerre, mais pas seulement !
Elle a su rassembler une documentation historique précise pour planter le décor de ses romans, émaillé çà et là de souvenirs personnels.
Son intérêt pour les meubles anciens et les antiquités transparait fréquemment, de même pour ses connaissances en architecture, décoration et stylisme, ainsi qu'en littérature, et en art culinaire !
Sans parler bien entendu, de la qualité de la description des métiers qu'exercent les différents personnages... en piochant dans ce qu'elle connaissait le mieux, ce qui explique la part importante du journalisme dans ses romans, étant donné qu'elle écrivit poèmes, chroniques et critiques culinaires pour plusieurs journaux américains.
En effet, y a-t-il plus efficace pour être mêlé à ce qui ne vous regarde pas qu'une curiosité aiguisée par déformation professionnelle ?
Je ne vous surprends pas si je vous annonce que James Mackintosh Qwilleran (attention lien avec spoilers), le héros humain de cette série, est un journaliste réputé dans les Pays d'en Bas, et connu pour son livre sur la criminalité...
C'est un homme dans la force de l'âge avec un moustache poivre et sel qui fait sa célébrité dans les Clubs de presse et parmi ses lecteurs, puisque sa photo apparait en haut de ses chroniques...
Chacun des différents tomes raconte une de ses enquêtes portant sur un ou plusieurs meurtres.
C'est au cours des tous premiers tomes qu'il rencontre et adopte ses alliés chatesques : Koko et Yom-Yom, deux siamois. Si la dernière est une femelle calme et affectueuse, le premier est doué d'un sixième sens qui lui permet de contribuer aux enquêtes de son maitre.
Autrement dit, chaque nouvelle lubie du chat est donc liée à une tentative de communication avec cet humain qui a décidément bien des soucis de réception !
Avis aux intéressé(e)s, vous trouverez ici les références de la trentaine de romans et nouvelles du Chat qui...
A bientôt (en français dans le texte) et Yao !
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