Des cabanes dans les arbres

Tout récemment, j'ai eu Mounette au téléphone.
Elle me racontait qu'avec Pounet, pendant ces vacances, ils accueilleraient les enfants de mes sœurs et que si la météo se maintenait, ils seraient contents d'aller jouer dehors et de continuer à construire une cabane entre les chênes américains qui poussent au fond du jardin.

Ce sont les mêmes arbres qui m'ont reçue dans leurs branches, pour de joyeuses parties d'escalade sauvage avec mes amis d'enfance, ou pour de longues lectures bercée par la brise, façon hamac vivant... et ce projet de construction de cabane, avec des branches mortes, de la ficelle, du plastique, tout élément de récup' possible et imaginable...
 Moi, ça m'avait prise toute petite, sans même avoir lu le fameux Copain des bois, et j'en réclamais une à chaque sortie en forêt à l'automne. Une année, petit à petit, de cueillette de champignons en ramassage de châtaignes, on en avait fabriqué une super grande, avec des branches tombées à terre et du rembourrage de fougères sèches, pour l'étanchéité. Je crois même me souvenir qu'on avait pu s'y abriter une fois où il pleuviotait de trop !
Elle était encore là l'année suivante, du moins la structure de base...

Je ne vous raconte pas l'effet que produisent des lectures comme Robinson Crusoë (W. Dafoe), Jack London ou bien plus tard les Enfants de la terre (J. Auel), quand on a de telles dispositions ! Une envie de construire, d'aménager un coin à soi, une maison, de trouver de quoi subvenir à ses besoins directement dans la nature... Se nourrir par la cueillette, un peu de chasse ou de pêche, se soigner par des plantes médicinales (tiens, tiens, comme par hasard!), fabriquer soi-même des objets de tous les jours, le travail des matières, bois, poteries, fibres animales ou végétales...
Des envies de quotidien d'Elfes des bois...
Du coup, dans ma tête, Legolas a un petit côté Charles Ingalls, capable de tout faire de ses mains ! (Vous ne vous trompez pas, ça pourrait être un bon portrait de mon Choupinou ;)

Aujourd'hui, je rêve encore de temps en temps de cabanes dans les arbres.
Toujours ce goût d'imaginer, de conceptualiser, de faire et de réaliser toutes sortes de projets...

En attendant plus de stabilité pour nous permettre de s'installer dans une maison à nous, on construit déjà des châteaux en Espagne, enfin plutôt on parle de retaper un vieux corps de ferme, avec à cœur de rester naturels...

A défaut d'un jardin potager, j'installe des plantes aromatiques sur le balcon, pour parfumer de bons petits plats maison ou de simples œufs brouillés...
Dans ce jardin, il y aura des arbres.
Des fruitiers évidemment, pommier, prunier, cerisier, mais aussi et surtout des arbres à cabanes !

Commentaires

  1. J'aime l'arbre à cabanes ! Dans mon jardin, on pourrait presque en faire une mais en trichant un peu ! Elle serait sous l'arbre à perruques !

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