Week-ends de folie - De nos jours

La semaine dernière, je partageais avec vous une tranche de vie racontée à Choupinou, il y a 6 ans, une éternité, quoi ;)
Si je devais raconter mes week-ends où je rentre en Allemagne (c'est encore un tout petit peu chez moi), ça serait tout aussi chargé...

Vendredi 19h 05 : je pars juste après la fermeture de la pharmacie. Je m'arrête juste pour manger un sandwich au bacon dans un temple de la malbouffe, et aussi pour une courte pause-pipi sur l'aire de Toul. J'ai été raisonnable et j'ai choisi de passer par Nancy plutôt que de filer sur l'A4, augmentant mon temps de trajet, certes, mais réduisant surtout mes frais de péage et de carburant ! J'ai enfin trouvé une playlist sympa, j'ai chantonné tout le long du trajet, et je me rends compte que la pratique régulière de yoga aide beaucoup à placer son souffle, et donc je chante mieux. Enfin, je pense...
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Arrivée samedi, minuit passé, je retrouve mon Choupinou, qui porte mon sac de voyage.
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Pour être sûre de tenir le coup, j'ai bu un à deux cafés façon Marie entre midi : 1 expresso + 1 à 2 cuiller à café de sirop Choco-Cookie + 1 gros nuage de lait. La buveuse de thé que je suis n'a pas l'habitude de cette dose de caféine, et ne trouve pas le sommeil, donc papote et jacasse...
La solution : lecture sur mon téléphone ou méditation, je choisis les bruits de feu de camps pour ne pas gêner davantage Choupinou, qui vient de subir mon verbiage incessant, le pauvre !
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Un petit dodo, puis 7h20 : après le tintouin du coloc' dans la cuisine, c'est mon réveil qui sonne. Je travaille assez souvent le samedi matin, et évidemment je n'ai pas pensé à le désactiver...
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Pendant que je prends mon petit déj, je contemple ébahie Choupinou qui gère son linge tout seul. Ça ne lui venait pas souvent à l'esprit de faire ça quand on habitait ensemble...Si je suis un peu mauvaise langue, c'est que je n'ai pas trop apprécié la fois où il avait fait tourner mon maxi-pull kimono en mohair avec le tout venant (encore tout à fait portable, mais bien moins chic !), et puis globalement, j'aime bien prendre soin du linge...
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Courses alimentaires, tour en ville, ou ménage à l'ancien appart', peu importe, ça occupe bien l'après-midi. En soirée, rdv aux copains au bar/brasserie de l'hôtel de ville, celui qui propose une happy hour sur les cocktails* à partir de 22h et où on a pris l'habitude de perturber les serveurs qui nous entendent parler principalement anglais entre nous (il y a des échappées de français et de slovène parfois) mais toujours commander en allemand ;)
Rappelez-moi de vous faire une Minute Choupinou sur le Long Island Iced-Tea*, ça vaut son pesant de cacahuète ;)
Retour à la coloc' pas trop tard. Ni trop tôt... Il faut bien que je me laisse le temps de profiter de tous et toutes !
*L'abus d'alcool est dangereux pour la santé (et le porte-monnaie même en Happy Hour), à consommer avec modération.
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Dimanche : brunch avec Poulette et Miss K. Les buffets pour Frühstück valent vraiment le détour, et l'ambiance est on ne peut plus adaptée aux conversations entre amies ! Petits potins, grandes nouvelles, parfois questions existentielles, tout y passe, dans la langue de Shakespeare, of course, Miss K n'étant pas francophone.
On admet Choupinou pour la forme (et un point de vue masculin sur certains sujets brûlants !), et si on est d'humeur, on sort un jeu de société nomade...
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Parfois, on reste à la coloc'. Il me prend alors des envies de mise au vert quand je vois l'état déplorable du "jardin" de l'immeuble. Bientôt, avec la bénédiction des proprios, je reviendrai avec un plan, une tonne de motivation et mes sécateurs pour dompter la vigne, et les trous dans l'herbe qu'ont laissé les tentatives de potager du super voisin de Choupinou. On fera un Pas de panique, comme dans mon émission de jardinage préférée !
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L'heure tourne, et il faut que je songe à prendre la route pour regagner mes pénates.
Toujours cette frustration de partir, cette envie de prolonger le séjour...
Je retrouve ma playlist et je continue à chantonner dans l'habitacle de la voiture, mes lunettes de soleil protégeant mes yeux des rayons rasants du couchant...

S'il y a bien une chose que je retiens de ces week-ends mouvementés, c'est qu'on ne passe jamais trop de temps avec les gens qu'on aime.

Il y a la famille du sang, les racines : Limousins, Expat' en Alsace...
Il y a la famille de cœur, celle qu'on se construit petit à petit et qui grandit avec nous : les copains d'avant, les amis de l'Est, les Hipsters, les Biches (vivement qu'on se revoie !)

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